Je ne sais pas si c'est vrai ou non, car ce n'est pas mon domaine, mais j'ai travaillé avec beaucoup de programmeurs, d'ingénieurs, etc. et, en tant que groupe, leur orientation cognitive est certainement caractérisée comme ayant une attention focale plus étroite aux détails, concrète et orientée vers un but - une tâche.
Ces individus ne sont pas inintelligents, et peuvent être plus intelligents lorsqu'il s'agit du monde objet des choses où l'on peut identifier les parties qui composent le tout. Ce vers quoi certains ne sont pas aussi orientés, c'est le monde relationnel, la dynamique interpersonnelle qu'ils vivent en tant que personnes à la maison, par exemple, avec les membres de leur famille, ou au travail, qu'ils trouvent frustrant et pas aussi facile à saisir avec leur orientation cognitive prédisposée qui est bien adaptée avec le travail technique qu'ils font.
Juste un aparté : j'aimerais que ceux qui occupent des postes administratifs, comme les chefs de projet et ceux qui sont au-dessus d'eux, considèrent qu'ouvrir la sphère de conscience interpersonnelle, au lieu de la ségréguer comme le facteur instable et peu fiable qu'il faut serrer de près quand il y a des problèmes, augmenterait réellement la productivité, l'efficacité et réduirait le burn out et le stress. Mais d'après mon expérience, ils n'y croient tout simplement pas. Il y a un service du bout des lèvres de la part des RH et une fausse prétention à s'intéresser au travail collaboratif dans les entreprises de haute technologie ( IBM par exemple), mais quand on passe à l'action, ils discriminent toute personne qui a des "problèmes" avec le statu quo de la ségrégation du psychologique-émotionnel-interpersonnel de la réalisation technique du travail.
Peut-être que cela a à voir avec les personnalités attirées par les domaines de la haute technologie, celles qui se sentent à l'aise de se compartimenter, de se traiter et d'être traitées d'une manière mécaniste et instrumentale comme le monde objet dans lequel elles travaillent ?
bk