L’homme de fer blanc est-il un androïde, un cyborg ou un robot ? Quelle est son histoire d’origine dans le roman « Le Magicien d’Oz » ?


J'ai bien peur que la véritable histoire de l'homme de fer blanc ne soit un peu effroyable. Il a fait ses débuts en tant qu'homme, un bûcheron nommé Nick Chopper, et il a eu le malheur de tomber sous l'attention d'une méchante sorcière, qui n'est autre en fait que la fameuse sorcière tardive de l'Est - pas tout à fait tardive encore.

Je suppose qu'il faudrait dire qu'il s'agit de la sorcière précoce de l'Est.


En tout cas, Nick Chopper et le serviteur de la sorcière étaient amoureux, et la sorcière a décidé qu'elle devait mettre un terme à Nick avant qu'il n'emporte son serviteur.

Elle a enchanté sa hache pour que, un par un, elle lui coupe les membres. Un ferblantier nommé Ku-Klip remplaça tous les membres par des membres en étain, mais finalement, il ne restait plus rien du pauvre Nick Chopper que de l'étain. Et le ferblantier ne s'est même pas donné la peine de remplacer le cœur de Nick.

Je suis bien en peine d'expliquer comment cette tinnification a pu se produire biologiquement, et je ne peux que dire qu'ils doivent avoir de très bons ferblantiers à Oz. J'allais me faire bronzer à ma mort, mais maintenant, je pourrais bien opter pour l'étain à la place.

Vous savez donc qu'un an plus tard, lorsqu'une maison appartenant à Dorothy Gale du Kansas atterrit sur la méchante sorcière, Nick - connu dans le livre sous le nom de Tin Man ou de Tin Woodman (PAS le Tin Woodsman) se révélera être le plus tendre de tous les compagnons de Dorothy, bien qu'il n'ait pas de cœur biologique digne de ce nom.

L'homme de fer-blanc n'était pas un robot, mais un jour prochain, lorsque nous aurons des robots, les concepteurs feraient bien de se souvenir de la nécessité d'un cœur, du type de celui de l'homme de fer-blanc : pas besoin de chair, seulement d'amour (ou d'algorithmes qui simulent l'amour à un degré si étonnant que nous ne pourrons pas faire la différence.)